Bénin/ Littérature scolaire


L’APFB POUR JUGULER L'ANTIPATHIE A LA LECTURE DANS LA COMMUNE DE PEHUNCO


 

<< Savoir est un viatique; penser est de première nécessité, la vérité est nourriture comme le froment>>, Victor Hugo, Les Misérables. En ce vendredi 16 février 2024, jour de départ pour les congés de détente, un viatique était indispensable. Celui de la vérité, du savoir contenu dans les œuvres.

Cette activité consacrée à la tenue d'un journal de lecture vise à affermir les pas des apprenants sur le chemin de la bibliothèque. Ce faisant ils seront équipés en arguments d'autorité pour réussir l'exercice de la dissertation.

Les animateurs : SARASSOUNON Toko Sonni, GBAGUIDI Roger et ABDOULAYE Rabiatou ont exposé le contenu et les intérêts intarissables à lire et garder le journal de lecture. Le niveau de langue s'en trouve non seulement enrichi, mais l'esprit jouit davantage de plaisirs voluptueux. A ce titre, cette pensée de l’écrivain Okri TOSSOU : << Je lis, donc je vis >> a trotté dans les esprits.

 Au-delà de l'objectif immédiat, les enseignants n'ont pu résister à la tentation de ressortir les gains considérables à lire. C'est pourquoi les professeurs ont partagé le séisme qu'a provoqué en eux la lecture. Les romans à portée de main à cet instant ont fait objet de feuilletage : << l'argent ne divisera jamais les liens sacrés entre le nord et le sud. Prends tout l'argent et sauve-toi. Je préfère trahir l'homme politique pour unir mon peuple >> de la pièce théâtrale "Pour briser les chaînes" de Alidou Razakou IBOURAIMA BORO. Sans compter cette recommandation acérée << mais moi je me suis battu ; je me suis battu dignement pour affronter ce système d'exclusion. Pour passer à travers les gouttes. C'est ce que tu dois faire, toi qui me lis ! >>, extrait du roman Femmes de Okri TOSSOU.


 

Devant le clignement des yeux de l'auditoire espérons que l'effet produit perdure et influence positivement l'attitude face aux livres.

Rabiatou Abdoulaye, SAI-APFB

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