LE CLUB DE LECTURE DU CEG3 LOKOSSA EXPLOITE LE ROMAN SERMENT D’ABSTINENCE DE L’ÉCRIVAIN DE BÉNINOIS ABDEL HAKIM AMZAT LALEYE DANS UNE CAUSERIE LITTÉRAIRE
Le mardi 15 avril 2025, une foule d’apprenants du CEG3 Lokossa remarquablement assoiffée de la chose littéraire est venue déguster le thème : Amour et études : Comment tenir une promesse sans se laisser distraire à travers le roman Serment d’abstinence.
A dix heures trente, la grande tente érigée pour la circonstance grouillait d’un monde visiblement impatient. Le club de lecture - AÏKOUN Fréjus (3è M2), AMOUZOUNVI Divinia (3èM2), AGLOKPO Princia (3èM1), DJOKPOUI Irénée (3èM2), CLOUVI Alexandre (3èM2), ADOTE Christabelle (3èM1), DOGUE Félipé (3èM2) et la slameuse KPANOU Félicité (1èreC)- confortablement installé devait prendre la parole. Mais il fut d’abord introduit par l’équipe d’encadrement - Eric HOUNKPATIN, Martial BLENON et Sébastien FADONOUGBO - pour planter le décor de l’évènement.
Ainsi, après une présentation sommaire de l’auteur et son œuvre, le meneur du groupe, AÏKOUN Fréjus introduit le thème par la lecture d’un passage du roman, un dialogue qui rapporte la première déclaration de sentiments entre Olaoyè et Iyabo et les promesses responsables que les deux adolescents se sont données. Un intermède de Slam présenté par l’apprenant Félicité KPANOU captiva l’attention du public et lui ouvrit davantage les yeux sur le sujet à débattre.
Pour permettre au parterre d’apprenants et d’enseignants de bien cerner le sujet, le meneur du groupe Fréjus AÏKOUN revient à la charge pour faire un résumé sélectif orienté vers le thème. Ensuite l’apprenante Divinia AMOUZOUNVI eut la charge de passer en revue les personnages principaux, leurs rôles et surtout leurs caractères.
Puis ce fut le tour de Princia AGLOKPO de passer à l’étude thématique. A l’explication du thème, le public était sidéré. Selon l’oratrice, ce thème : " Amour et étude comment tenir une promesse sans se laisser distance" est plein de sens et d’avenir pour les apprenants. En effet, elle constata que le milieu scolaire regroupe des humains, des adolescents et jeunes des deux sexes. Et qui dit jeune ne peut le réparer des sentiments. Pour ce, des élans peuvent naître et nul ne peut contester aujourd’hui, entre apprenants dans nos établissements scolaires, l’existence de relations amoureuses. La question est alors de savoir comment concilier les études, objectif fondamental de sa présence à l’école, et les sentiments qui sont nés, sans compromettre son avenir. En d’autres termes, comment gérer les sentiments sans aller au sexe, le sexe précoce qui pourrait être fatal à ses études, donc à son avenir.
Se fondant sur l’exemple des deux adolescents Olaoyè et Iyabo dans le roman d’étude, deux faits manquants peuvent servir de leçon. D’abord la promesse de s’attendre et le respect strict de cette promesse par les deux amoureux. Voilà même ce qui justifie le titre du roman "Serment d’abstinence". Les deux adolescents ont fait le serment de ne pas aller au sexe et ont respecté ce serment jusqu’au jour de leur mariage. L’oratrice en déduit que, si les apprenants d’aujourd’hui peuvent respecter ce serment, ils seront capables - de concilier amour et études sans problème. Dans le cas contraire, on assisterait à des avenirs brisés. Ensuite, pour respecter leur serment, les deux amants ont focalisé leurs regards sur leurs études, leurs diplômes et leur avenir. Pour ce faire, leurs rencontres et leurs discussions sont faites de l’entraide. Ainsi, sur demande de Iyabo, Olaoyè pouvait l’aider à traiter son exercice de mathématique.
Ainsi, on peut s’aimer et étudier ensemble contrairement à ce qui s’observe aujourd’hui où les groupes d’étude sont des lieux de rendez-vous idyllique. L’exposé sera clôturé par une brève étude du style de l’auteur.
Au débat, la question est de savoir si le bon sens peut guider les apprenants d’aujourd’hui comme les deux jeunes du roman. La réponse fut simple : se fixer des objectifs clairs et nobles pour l’avenir puis ne pas fonder l’amour sur le matériel.
Nous ne pouvions arrêter la séance si nous n’avions remis de force le micro au censeur LAWSON Dorothé, tant le débat était intéressant.
Sébastien FADONOUGBO
Le responsable Départemental
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