LA MAISON DES ARTS ET DE LA CULTURE D’APLAHOUÉ ACCUEILLE UN CAFÉ LITTÉRAIRE SUR LE RECUEIL DE NOUVELLES 60 MILLIONS DE CHRYS AMEGAN.
Dans la nouvelle éponyme « 60 millions » d’Amègan Chrys étudiée au café littéraire par les élèves du CEG de Kaïtèmè à la Maison des Arts et de la Culture d’Aplahoué ce mercredi 16 avril 2025, il est à retenir que le rêve de luxe et de gloire d’Albertine GBÈWANOU, surnommée Loubè, s’est transformé en un véritable cauchemar. Séduite par un homme qu’elle croyait être un riche héritier zimbabwéen, la jeune femme a été victime d’une escroquerie sentimentale retentissante qui l’a mise dans un état critique. Ce sont les échos de la vie amoureuse à travers les réseaux sociaux.
Tout avait pourtant bien commencé entre Constantin MUGABE et Albertine GBÈWANOU, surnommée Loubè, sur Facebook. Loubè, longtemps méprisée par son entourage et avide de reconnaissance sociale, pensait avoir trouvé en Constantin Mugabé, l’homme qui allait bouleverser positivement sa vie. Se présentant comme un magnat africain, l’homme lui aurait promis mariage et fortune, notamment un virement colossal de soixante millions qu’elle aurait d’ailleurs reçu par western Union.
Convaincue de son ascension imminente, Loubè adopte aussitôt un mode de vie flamboyant : vêtements de luxe, restaurants huppés, gardes du corps musclés et dépenses à n’en plus finir. Elle se pavane dans les rues de Porto-Novo, savourant une revanche personnelle sur celles qui l’ont autrefois rabaissée.
Mais le rêve s’effondre brusquement. En se rendant à la banque au centre ville de Porto-Novo pour retirer les fameux millions de rials iraniens qui équivaut à 3265f, Loubè découvre la vérité : son prétendu fiancé s’appelle en réalité Zapu Zaputa N’Dimbélé et n’a ni richesse, ni statut. Ce dernier aurait usurpé une fausse identité pour gagner sa confiance et l’arnaquer.
Sous le choc, Loubè s’évanouit sur place, déclenchant une scène de panique. Ses deux gardes du corps, croyant à une agression, font irruption dans l’agence bancaire et brandissent des armes, provoquant une situation de crise. La police est rapidement intervenue pour ramener le calme.
Décrypté au café littéraire conduit par l’enseignant de français Claude HOUETO le mercredi 16 avril 2025 à la Maison des Arts et de la Culture d’Aplahoué (MACA) avec les apprenants du CEG de Kaïtèmè, le texte étudié a permis aux participants de voir qu’au-delà de la mésaventure rocambolesque relatée, cette affaire soulève plusieurs problématiques : le poids des apparences, l’obsession pour le luxe, la naïveté face aux promesses trop belles pour être vraies.
Par ailleurs, Albertine GBÈWANOU, désormais au centre de l’attention, incarne le drame d’une génération en quête de reconnaissance et de rêves souvent dictés par les réseaux sociaux et les apparences. Son histoire, bien que tragique, résonne comme un avertissement : tous les princes ne viennent pas sur des chevaux blancs, certains chevauchent des mensonges bien ficelés.
Claude HOUETO, enseignant de Français/Couffo-Aplahoué.
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