LE MONO POUR UNE SENSIBILISATION A L’EDUCATION SEXUELLE DES APPRENANTS PAR LES PARENTS ET LES ENSEIGNANTS.
Ce mardi 26 mars 2024, au CEG3 LOKOSSA, le café littéraire dénommé "Pâque en lecture" organisé par la section Mono de APFB a s’est déroulé sous les bâches de la grande cour du collège. L’événement, placé sous la houlette du Directeur, maitre des lieux, Monsieur Pascal Gandji, a mobilisé une foule curieuse d’apprenants.
Des témoignages des membres de l’administration du CEG3 Lokossa, c’est la première fois dans son histoire qu’un café littéraire y est organisé. Heureux évènement pour renvoyer les apprenants en congés de pâque.
C’est le club de lecture du CEG3 Lokossa, sous la supervision de l’animation établissement (AE) Martial BLENON qui a fait une lecture didactique du roman Moi Ahouéfa du béninois charlemagne GBONKE pour amener les apprenants à prendre conscience d’une plaie qui continue de gangréner la vie de nombre d’adolescentes en milieu scolaire. En effet, si le plan - résumé, étude des personnages, structure narrative - a été suivi pour présenter l’œuvre, c’est la thématique, orientée qui a animé le débat. Ici deux grands thèmes : études et sexualité puis la responsabilité des parents dans l’éducation sexuelle de leurs enfants.
Que retenir ? Ahouéfa, l’héroïne du roman, vivant dans un foyer monoparental, élevée par sa mère n’a pu bénéficier d’aucune éducation sexuelle de sa génitrice. Cette dernière faisant totalement confiance à sa fille, à cause de ses meilleures performances scolaires, ne l’a jamais soupçonnée sur le chemin de l’amour. Mais à 15 ans, Ahouéfa tombe dans les pièges baratins de Boukini et se laisse déflorer sans protection. Résultats : grossesse et chute des résultats scolaires avec chagrins et conflits intenses entre mère et fille.
Si le débat retient que sexualité et études ne riment pas, la responsabilité des parents en matière de dialogue parents – enfants est interpellée au sujet de l’éducation sexuelle des enfants en général et des adolescentes en particulier pour les sauver des pulsions sexuelles qui émergent lors de la période pubertaire. De même, les programmes scolaires doivent revoir leur copie en concevant des situations d’apprentissage pour briser les mythes et les tabous entretenus autour du sexe par la plupart des parents quand il s’agit d’en discuter avec leur progéniture.
Signalons que le débat a impliqué apprenants et enseignants toute discipline confondue, tant le sujet abordé était d’un grand intérêt pour tous.
Sébastien FADONOUGBO
S.G./APFB-Mono
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