L’APFB ET L’AMBASSADE DE FRANCE AU BENIN OFFRENT DES ATELIERS DE BD AUX APPRENANTS DE COTONOU
(La puissance de la Bande Dessinée pour explorer l’Histoire, éveiller la mémoire et stimuler la créativité des élèves à Cotonou)
Du 19 au 21 novembre, plusieurs collèges de Cotonou : Collège catholique Père Planque, CEG Le Nokoué, CEG Le Littoral et Collège Laura Vicunia ont accueilli une série d’ateliers de bandes dessinées consacrée au thème : « Histoire et mémoire ». Animés par des bédéistes béninois de renom tels qu’Axel Kocou, Decixeau, Franck Armel, Lucette Houeto, Nelson et Osée Vaincre, ces rencontres ont permis aux élèves de découvrir la BD comme un outil de transmission culturelle et de créativité, reliant le passé aux générations présentes.
Le mercredi 19 novembre à 15 h, le Collège Père Planque a ouvert la tournée, suivi le jeudi 20 novembre à 9 h par le CEG Le Nokoué, puis le vendredi 21 novembre à 9 h par le CEG Le Littoral et enfin, à 15 h, par le Collège Laura Vicunia. Ces rencontres ont été animées par des bédéistes béninois de renom, parmi lesquels Axel Kocou, Decixeau, Franck Armel, Lucette Houeto, Nelson et Osée Vaincre, qui ont partagé avec les élèves leur passion et leur savoir-faire. Les ateliers ont permis de montrer comment la bande dessinée peut devenir un outil puissant d’exploration et de transmission de l’histoire et de la mémoire collective, en racontant des récits historiques réels ou en imaginant des fictions inspirées de contextes marquants.
À chaque activité, le bédéiste commençait par expliquer le thème de la formation, à savoir l’histoire et la mémoire. Cette introduction, menée de manière interactive, permettait aux apprenants de comprendre la portée du sujet et de se faire une idée claire du déroulement du travail. Ensuite, les intervenants prenaient le temps d’expliquer ce qu’est la bande dessinée, ses caractéristiques et ses spécificités. Ils montraient que la BD est un langage à part entière, combinant texte et image pour créer une narration unique.
L’importance des cases et des bulles était particulièrement soulignée : les cases structurent le récit et en déterminent le rythme, tandis que les bulles traduisent les dialogues, les pensées ou les émotions des personnages. Les bédéistes insistaient sur le rôle complémentaire du texte et de l’image, expliquant que l’un ne peut fonctionner sans l’autre, car c’est leur interaction qui permet de transmettre efficacement un message. Ils détaillaient également la manière dont le rythme narratif se construit, à travers la succession des images, la variation des plans, la gestion du silence ou du vide, ainsi que l’utilisation des couleurs pour renforcer l’atmosphère.
Enfin, la dernière étape des ateliers consistait à inviter les élèves à donner libre cours à leur imagination en réalisant leurs propres dessins, tout en veillant à ne pas s’éloigner du thème central de l’histoire et de la mémoire. À l’issue de cette phase créative, cinq des meilleurs travaux ont été sélectionnés et primés, récompensant l’engagement, la créativité et la sensibilité des jeunes participants.
Ces ateliers ont suscité un vif enthousiasme chez les apprenants ayant participé, favorisant l’expression libre des élèves et ouvrant un espace de réflexion sur des thèmes parfois peu explorés, tout en renforçant le lien entre passé et présent, mémoire et avenir.
Carla M. L. SOSSOUHOUNTO
Présidente de la Section du Littoral


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