LE CLUB D’ANIMATION CULTURELLE ET ARTISTIQUE DU CEG1 AGATOGBO DANS LA COMMUNE DE COME A EMERVEILLE PAR UN CONCOURS D’ART ORATOIRE. CET EVENEMENT S’EST DEROULÉ DEVANT UN PARTERRE DE PERSONNALITE DE L’ETABLISSEMENT ET A ATTIRE LA CURIOSITÉ DE PRESQUE TOUS LES APPRENANTS DUDIT COLLEGE.
Ce Jeudi 27 mars, onze heures vingt, une déclamation poétique annonce la joute oratoire. " Pour ou contre la dot", c’est ce qui a opposé les six paires d’équipes préparées minutieusement par le collègue Samuel AGLE, enseignant de Français dans ce collège et responsable de la sous-section de Comè. Sous les regards bienveillants d’un Jury de trois membres, M. Dandjinou, Mme Anègan et M. Aglè, le jeu est animé et modéré par le collègue Ebénizer AMAH. Au déroulement les six équipes se sont affrontées deux à deux dans un match de huit (8) minutes pour chaque passage.
A l’argumentation s’ajoutaient l’éloquence, la maîtrise de la langue de Molière, les gestes, la cohérence et la pertinence. Pour les uns ceux- qui sont pour la dot -le payement de la dot permet de cimenter les liens entre les deux familles qui s’engagent dans l’alliance. Il constitue également un moyen de stabiliser les foyers, d’éviter la prostitution et de maintenir l’harmonie dans la société. Pour les autres-les détracteurs de la dot-la dot, sous sa forme moderne exorbitante, constitue un poids financier qui ruine les jeunes et plonge les couples dans les dettes et par conséquent dans la misère. De plus, sous sa forme ruineuse, non seulement la dot empêche les jeunes de s’engager officiellement dans le mariage mais aussi et surtout elle dresse le lit aux célibats prolongés, aux nombreuses filles mères et aux vieux et vieilles célibataires de trente à quarante ans.
Le public de son côté, constitué majoritairement d’apprenants, s’est régalé de trois débats très intéressants et réellement tendus. Bon prophète saura quelle équipe le jury désignera meilleure. Après les trois combats, le Jury s’est retiré. L’équipe A fut désignée lauréate et les prix constitués de livres sont remis par ordre de mérite. Rappelons que le directeur du CEG1 Agatogbo, le docteur ASSOGBA Judes ne s’est fait conter un iota de cette fête littéraire.
Sébastien FADONOUGBO
Responsable départemental
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