Le roman La Pièce d’or de Ken Bugul en débat au CEG 1 de Klouékanmè.
Les apprenants du club de lecture du CEG 1 de Klouékanmè ont choisi l’après-midi de ce mercredi 26 mars 2025 pour étudier le roman intitulé La Pièce d’or de Ken Bugul, ouvrage au programme en terminale. L’angle d’étude retenu est « la gestion des indépendances en Afrique : une satire de Ken Bugul à travers son roman La Pièce d’or ».
Pour la circonstance, l’équipe de présentation est composée d’AGNANGNONDE Godfried, AÏNON Félicité, BALLO Nal, KOUDAKPO Gaétan et ODJO Yazid, élèves en classe de terminale AB. Ils étaient entourés de leurs camarades du collège catholique. La séance a aussi connu la participation des professeurs de français et d’histoire-géographie du CEG d’accueil et du CEG de Hlassamè.
Au début de la séance, la secrétaire de la section, en service dans le collège, Monsieur GAGBO Giscard, a salué la présence de tous les participants et a lancé les activités.
Dans leur prise de parole, les apprenants ont présenté leur production en trois étapes. Après l’introduction, la première étape a été consacrée aux généralités. A ce niveau, après une clarification des termes de gestion et de l’indépendance, les apprenants ont exposé les causes et les conséquences des indépendances en Afrique et ont distingué des causes endogènes et des causes exogènes. Cette étape a été suivie des illustrations à partir du roman. Enfin, la dernière étape a montré le sens et la portée de l’étude.
Globalement, il est à retenir que le roman retrace l’histoire de Ba’Moïse et de sa famille. Né à Birlane, Ba’Moïse avait connu le bonheur pendant que son pays était occupé par des étrangers. Après les indépendances, la mauvaise gestion par les nouveaux occupants a propulsé le pays dans un chaos. Pour tenter une chance de survie, Ba’Moïse, à l’instar de la plupart des habitants de Birlane, migre vers Yakar, la capitale du pays. Mais il n’a pas eu le résultat escompté.
Au total, le roman explore les thèmes de la gestion des indépendances et son corollaire, la misère, la migration, l'émigration, les conditions existentielles de la femme dans la société traditionnelle et contemporaine, la pollution environnementale et les changements climatiques, l'homosexualité, le statut de la religion dans les sociétés. C’est en gros la mauvaise gestion des indépendances par les dirigeants africains montés au pouvoir dès les premières heures desdites indépendances. Le résultat, c’est que cette gestion s’est soldée par la déception. Les apprenants ont profité du contenu du livre pour exhorter les uns et les autres à un éveil constant pour la relève de l’Afrique.
Les professeurs qui sont intervenus ont reconnu le mérite des apprenants à travers leur présentation et ont fait des apports qui ont souligné le lien entre les discipline d’enseignement telles que le français, l’histoire, la géographie, l’économie, la philosophie, pour ne citer que celles-là.
N’LEDJI Nazaire
Membre de l’APFB-Couffo
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