LANCEMENT OFFICIEL DU MOIS DE LA FRANCOPHONIE : ACTEUR MAJEUR DE LA PROMOTION DE LA LANGUE FRANÇAISE, L'APFB EN PHASE AVEC LES ENGAGEMENTS DE L'OIF
Ce vendredi 28 mars 2025, les acteurs, les partenaires de l'Organisation Internationale de la Francophonie se sont donnés rendez-vous à la Coupole du Ministère des Affaires Étrangères du Bénin pour la cérémonie de lancement du mois de la Francophonie 2025. Cette cérémonie fort simple mais empreinte de solennité a été ponctuée par quatre allocutions qui ont permis de célébrer la Francophonie pour les valeurs qu'elle promeut, les actions qu'elle mène au profit des communautés et pour les ponts qu'elle jette entre les peuples afin de favoriser le dialogue entre les cultures.
C'est d'abord le Secrétaire général de la commission nationale permanente de la Francophonie, Paulin AGBÉTOKPAHOUN qui le premier a ouvert le bal des discours. Il a rappelé et salué l'importance de l'OIF qui est un véritable instrument de promotion de la langue française, de la diversité culturelle, de la démocratie et aussi de l'éducation et de la formation ainsi que de la recherche. La Représentante résidente de l'OIF pour l'Afrique de l'ouest, Madame Tran Thi Hoang Mai l'a succédé au pupitre. Pour elle, le thème de cette édition « Je m'éduque, donc j'agis » illustre combien l'éducation est un tremplin qui prépare aux changements majeurs dans le monde. Elle rappelle quelques initiatives à fort impact de l'OIF au Bénin, notamment la formation à distance de plus de 7000 enseignants, des programmes de digitalisation mis en œuvre au profit des élèves du Bénin, de la promotion du livre qui est un médium important dans l'apprentissage et la formation des jeunes, dans plusieurs communes du Bénin, etc.
Deux autres allocutions ont marqué l'épilogue de cette cérémonie. Il s'agit du discours de la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo en visioconférence qui a dédié la célébration de la journée internationale de la Francophonie de cette année 2025 à l'éducation de qualité et a souhaité que cette édition de la JIF contribue à une réflexion sur la formation de citoyens éclairés et outillés pour relever les multiples défis dans le monde de plus en plus compliqué. A l'en croire, avec les nouveaux défis auxquels sont confrontées les sociétés, à savoir le développement à grande vitesse des technologies notamment l'intelligence artificielle, l'éducation doit se repenser et se réinventer pour s'adapter à ces nouveaux enjeux et former des citoyens responsables.
Le Ministre des Affaires Étrangères, Olushègun Adjadi Bakari a prononcé quant à lui l'allocution inaugurale de cette cérémonie de lancement du mois de la Francophonie. Le 20 mars, Journée Internationale de la Francophonie, explique t-il, n'est pas qu'une date sur un calendrier. C'est un moment où des millions de voix sur tous les continents s'élèvent pour dire «oui, nous avons une histoire commune et surtout nous partageons ensemble un futur». Et ce futur, précise t-il, commence par un mot : Éducation. Le patron de la diplomatie béninoise insiste sur le sens que revêt cette célébration : «Cette année, le thème qui a été choisi “Je m'éduque, donc j'agis” n'est pas qu'une formule mais une promesse, celle que nous faisons à chaque enfant, chaque jeune, chaque citoyen, que peu importe d'où qu'il vient, il aura les outils pour aller aussi loin que ses rêves l'emportent», avant de clarifier : «Mais nous devons aussi être clairs que la Francophonie ne doit pas se limiter à une salle de classe ou à une langue que nous partageons. Elle doit être plus que jamais un moteur économique, un espace d'innovation, un terrain fertile pour des partenariats durables ». Olushègun Adjadi Bakari terminera son propos par une forte exhortation. «Je voudrais donc nous inviter à célébrer cette Francophonie que nous aimons, où nous sommes fiers de parler français en même temps que nous sommes fiers de parler Fon, Yoruba, Bariba, Dindi, Minan... Cette Francophonie qui écoute autant qu'elle enseigne, une Francophonie qui respecte, qui relie, qui libère, une Francophonie qui unit sans nous uniformiser. C'est ça la force de la Francophonie, créant l'espace dans lequel nous avons cette langue en partage et dans lequel chacun garde sa singularité, son identité, sa culture et que chacune de nos cultures vienne l'enrichir pour en faire un patrimoine commun».
Le Bureau Exécutif National l'Association des Professeurs de Français du Bénin présent à cette célébration de la Francophonie marque sa pleine adhésion aux engagements portés par l'OIF. En tant qu'organisation représentant les acteurs qui enseignent la langue française et donc au contact des apprenants dans les lycées et collèges du Bénin, elle partage pleinement l'ambition de faire de l'éducation une arme de transformation sociale du citoyen. Pour l'APFB, le français est une langue belle par ses nuances, par sa structure, par les règles qui la gouvernent et par son élégance. Mais pas que ! Elle est aussi belle par la charge de son histoire, de ses interférences qui l'enrichissent et la rendent dynamique; belle par les auteurs qui en ont fait le véhicule de production d'œuvres qui ont marqué les époques et les peuples à travers les siècles et au-delà des mers. Et ces médiums sont de puissants vecteurs d'apprentissage et de promotion de la langue aux mains des enseignants de français.
Agnidé Ganiou
SG/ APFB- Atlantique Ouest
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