Les pratiques parascientifiques en débat au CEG 1 de Klouékanmè à travers L’affaire BISSI. Il y a mieux que la neige . . . de Daté Atavito BARNABE-AKAYI.
Le Collège d’Enseignement Général 1 de Klouékanmè a accueilli cet après-midi du mercredi 12 févier 2025 une causerie littéraire sur le thème « Les pratiques parascientifiques dans L’affaire BISSI. Il y a mieux que la neige . . . de Daté Atavito BARNABE-AKAYI : décryptage et enjeux ». C’est la salle polyvalente de l’établissement qui abrité l’évènement.
Dès l’annonce du thème, les apprenants et même les enseignants prenaient des précautions pour ne pas se faire compter l’exposé. A 15 heures 17 minutes quand la causerie était lancée, on pouvait dénombrer dans la salle la présence des apprenants du premier cycle et ceux du second cycle majoritairement. Dans le rang des enseignants, il y avait ceux du collège hôte, ceux du CEG 2 de Klouékanmè et ceux du CEG de Tchitto (Commune de Lalo). De l’exposé des apprenants, il ressort que les pratiques parascientifiques sont ces usages qu’on range sous le vocable de « sciences occultes ». Ce sont des usages qui n’utilisent pas des méthodes scientifiques acceptées ou testées par les théories des sciences conventionnelles.
Les pratiques parascientifiques manifestes dans le recueil objet d’étude sont le Fá, l’hydromancie et la voyance ou la vision. L’analyse des apprenants donne à voir que le recueil a une coloration culturelle fortement prononcée. Le projet de l’auteur, sans doute, est de célébrer les pratiques de l’Afrique sur les plans de la guérison et de la stérilité. C’est du moins ce qu’on peut déduire de l’histoire des personnages Kèmi, Funmi, Kadara, Bissi, Rissi et Tobi. Les points que l’auteur donne à lire sont, entre autres, ceux où la science occidentale montre ses limites. Par le même truchement, il expose les occasions où les patients, ayant épuisé tous leurs espoirs, n’ont la vie sauve qu’en se remettant aux pouvoirs des sciences traditionnelles qu’ils tâchent de pratiques occultes. Les textes montrent aussi que tout entêtement contre les prescriptions du Fá est puni. Au total, les nouvelles du recueil révèlent que les pratiques socioculturelles que sont le Fá, la vision, l’hydromancie aident à venir à bout de certains maux qui échappent au contrôle de la science moderne occidentale.
Après l’exposé des apprenants, les enseignants présents ont prodigué de sages conseils à l’assistance. Ils ont d’abord souligné que toutes les pratiques traditionnelles sont complémentaires et que par conséquent l’on doit savoir qu’aucune culture n’est supérieure à une autre. Par ailleurs, ils ont fait savoir que toutes les sciences ont leurs pouvoirs. Dans ce sens, ils ont relevé qu’il y a des situations qui ne peuvent être gérées que par les sciences occidentales ou celles africaines, vice versa. Personne ne doit se gausser de son titre ou sa position, encore moins sa fonction, pour jeter du discrédit sur une pratique. L’on a le devoir absolu de savoir de quoi on parle avant d’adopter une quelconque position, ont-ils martelé.
Dr Cocou Giscard GAGBO
Secrétaire Général de la section
Commentaires
Enregistrer un commentaire