MOI, AHOUEFA EN CAUSERIE LITTÉRAIRE AU LYCÉE DES JEUNES FILLES DE OUIDAH DANS L’ATLANTIQUE OUEST
Le mercredi 12 février 2025, la section Atlantique-Ouest a organisé au lycée des jeunes filles de Ouidah un café littéraire sur le thème “Les passions de l'adolescence et le rôle des parents" inspiré du roman Moi, Ahouefa de Charlemagne Gbonké. Un apostolat littéraire qui a suscité un grand intérêt auprès des élèves du lycée des jeunes filles de Ouidah et d'ailleurs qui ont massivement effectué le déplacement.
C'est devenu une tradition. Il ne se passe plus une semaine sans que la communauté scolaire de la section Atlantique-Ouest ne soit en effervescence littéraire. Le lycée des jeunes filles de Ouidah a été mercredi dernier l'épicentre de cette épidémie littéraire contagieuse qui touche heureusement de plus en plus le monde scolaire dans l'Atlantique Ouest. La direction de cet établissement qui a vocation à former uniquement les filles très intéressée par le thème de cette causerie-débat littéraire n'a ménagé aucun effort pour accompagner et faciliter la tenue de l'événement. D'ailleurs, la première autorité de ce lycée n'a pas manqué de dire tout le bien qu'elle pense de cette initiative qui vient renforcer le travail d'instruction et d'éducation qui se fait au profit des élèves. Elle a surtout invité ces adolescentes confiées à ses soins à bien suivre les échanges et à en tirer les plus grandes leçons.
Le Président de la section, le conseiller pédagogique ASSAH Yaovi à son tour s'est adressé à l'ensemble des participants en rappelant le contexte d'organisation des espaces de causerie littéraire de ce genre. «C'est pour nous une tâche, un devoir d'allumer la flamme (littéraire) chez les plus jeunes aujourd'hui pour passer demain le flambeau. L'on ne mesure pas toujours l'impact de telles initiatives sur la vie et surtout le parcours de nos élèves. C'est pourquoi nous nous engageons à faire de cette mission qui nous est confiée par nos pairs un service d'intérêt public pour la communauté scolaire de notre section». Il s'est par ailleurs consacré à offrir une analyse intéressante et captivante du paratexte et du texte de l'œuvre sous regard approbateur de l'auteur.
Et justement, l'auteur ! Charlemagne Gbonké, jeune écrivain béninois au style d'écriture plaisant et accessible a eu, à l'en croire, l'immense bonheur d'échanger avec la cible d'élèves à qui il pensait lorsqu'il commettait cet ouvrage. Il a d'ailleurs, au regard de la moisson abondante de questions récoltées, confié qu'il était loin d'imaginer que cette œuvre aurait une résonance aussi forte dans la vie des adolescentes de nos lycées et collèges. Un témoignage qui finit de convaincre que la littérature éveille les consciences et transmet des valeurs et des enseignements. En tout cas, les lycéennes de Ouidah n'ont pas boudé leur plaisir au cours de ce café littéraire. Elles ont brisé les tabous sur les questions liées aux passions de l'adolescence et des difficultés qu'elles ont à établir un dialogue constructif parents-enfants sur ces questions. Très vite, les frasques d'Ahouéfa ont été sorties des pages de l'œuvre et transposées dans les réalités de la vie à Ouidah où chacun a le loisir de se mirer pour soit se convaincre d'être sur un chemin vertueux, soit pour se reprendre et ne pas tomber dans les mêmes pièges qu'Ahouéfa.
Ganiou Agnidé/SG-APFB Atlantique Ouest
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