BORGOU SUD: « L’ÉMANCIPATION DE LA FEMME DANS SOUS L’ORAGE DE SEYDOU BADIAN ET UNE SI LONGUE LETTRE DE MARIAMA BÂ » POUR DÉMARRER LES ACTIVITÉS DE L’ANNÉE SCOLAIRE
Le vendredi 24 octobre 2025 marque le début des activités de la section Borgou-Sud de l’APFB pour le compte de l’année scolaire 25-26. Le collège d’enseignement général de Tourou a accueilli cette rentrée littéraire. « L’émancipation de la femme dans Sous l’orage de Seydou BADIAN et Une si longue lettre de Mariama Bâ » est le thème retenu pour cette séance.
A l’entame, trois interventions ont été faites : celles du Secrétaire général et du Président de la Section pour évoquer les objectifs, le contexte de l’organisation et du déroulement des activités de l’APFB via la section. Enfin, le Surveillant Général du collège représentant le chef de l’établissement a procédé au lancement de l’évènement à travers des mots d’encouragements et de gratitudes envers l’APFB pour le choix porté sur le CEG Tourou. Monsieur Célestin WINSOU était à la manette. Dans ces propos liminaires, il a présenté le plan de son exposé qui se décline en quatre points :
1- Clarification conceptuelle
2- Les obstacles à l’émancipation de la femme
3- Comparaison femme évoluée et femme émancipée
4- Analyse du contexte du thème
Une fois, la charpente de l’exposé présenté, l’animateur a fait découvrir aux apprenants le sens que recouvre le concept « émancipation » avec des illustrations pour éteigner son discours. En effet, l’animateur a passé en revue tous les éventuels handicaps à une véritable émancipation de la femme. La réussite de cet exercice a été possible grâce à la lecture des passages ayant relaté les faits vécus par les personnages se trouvant au cœur de la marginalisation. Deux illustrations ont été trouvées à ce sujet : il s’agit du refus de Kany face au projet de mariage conçu par son père et de la révolte de Ramatoulaye face au désir insensé de Tamsir de la prendre comme épouse après le décès de Modou, l’époux de la dame Ramatoulaye. A en croire le professeur Célestin WINSOU, ces deux cas de figure posent un véritable problème dans la société traditionnelle, celui des aspects négatifs qui privent la femme de la liberté de choisir et de l’entrave aux droits humains en particulier ceux des femmes.
Dans une société traditionnelle marquée par la phallocratie, Sous l’orage et Une si longue lettre se veulent les porte-voix des femmes marginalisées, obligées de se soumettre. A travers les figures des femmes instruites, les auteurs prennent la défense cette couche sociale face à leur droit à la liberté de choisir. Voilà, les éléments qui fondent l’argumentaire du présentateur dans son analyse du thème. D’autres ouvrages illustratifs ont été cités en appui en vue d’éclairer les apprenants. La phase question-réponse a été très enrichissante. Elle a suscité des débats et des points de vue divergents sur la question de l’émancipation de la femme dans le contexte africain. Les apports des uns et des autres ont fini par mettre tout le monde sur un point d’accord.
BANI GUIDI Nicolas
Membre Section Borgou-Sud /APFB


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