L’Ouémé lance son initiative « Parler sa langue maternelle pour mieux s’exprimer en français »
Au CEG1 Akpro-Missérété, les candidats au baccalauréat ont participé, le vendredi 14 novembre 2025, à la deuxième séance consacrée à l’alphabétisation pour le choix des épreuves facultatives. Cette rencontre a porté sur l’étude comparative de l’alphabet français et de celui des langues nationales, ainsi que sur les généralités relatives à la syllabe et à la syllabation en gungbé.
La deuxième séance organisée pour les candidats au baccalauréat du CEG1 Akpro-Missérété s’inscrit dans une dynamique éducative visant à renforcer les compétences linguistiques. L’initiative émane de l’Association des Professeurs de Français du Bénin, section Ouémé (APFB/Ouémé), dirigée par Dr. Guy Houndayi, qui œuvre pour une meilleure prise en compte des langues nationales dans le processus d’apprentissage du français.
Les apprenants ont d’abord été introduits à une étude comparative entre l’alphabet français et l’alphabet des langues nationales. Cet exercice leur a permis de comprendre les points communs, les spécificités et les particularités phonétiques propres à chaque système d’écriture. Un tel travail linguistique renforce l’idée selon laquelle la langue maternelle constitue une base solide pour faciliter l’expression orale et écrite en français.
La séance s’est ensuite poursuivie avec des généralités sur la syllabe et la syllabation en gungbé. Les participants ont pu découvrir la structure syllabique de cette langue, ce qui représente une étape essentielle pour améliorer la maîtrise des mécanismes phonologiques et développer une meilleure aisance à l’oral comme à l’écrit.
À travers cette démarche, l’APFB/Ouémé confirme sa volonté d’accompagner efficacement les candidats au baccalauréat en valorisant la langue maternelle comme outil d’apprentissage, de compréhension et de réussite scolaire.
Olivier K. Bété,
Professeur de français, CEG1 Akpro-Missérété

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