Parler et écrire sa langue maternelle pour mieux s’exprimer en français : Les voyelles allongées en gungbé
Au CEG1 Akpro-Missérété, les candidats au baccalauréat ont participé ce vendredi 28 novembre 2025 à la troisième séance consacrée à l'alphabétisation pour le choix des épreuves facultatives. Le thème de la séance était : Les voyelles allongées en gungbé.
Cette troisième séance organisée pour les candidats au baccalauréat du CEG1 Akpro-Missérété s’inscrit dans une dynamique éducative visant à renforcer les compétences linguistiques. L’initiative émane de l’Association des Professeurs de Français du Bénin, section Ouémé (APFB/Ouémé), dirigée par Dr. Guy Houndayi, qui œuvre pour une meilleure prise en compte des langues nationales dans le processus d’apprentissage du français.
Les candidats, massivement présents, ont été initiés aux voyelles allongées dans la transcription des langues nationales. La séance, animée par M. Léon Hounton, leur a permis de réduire leur ignorance à travers des exercices d'application. En deux heures d'intenses activités, les candidats ont affirmé être bien outillés pour écrire des mots en gungbé avec plus d'aisance. Un autre mérite du facilitateur est qu'il est resté tout au long de la séance dans une démarche comparative entre l'alphabet gungbé et l'alphabet français. Ce travail linguistique renforce l’idée selon laquelle la langue maternelle constitue une base solide pour faciliter l’expression orale et écrite en français.
À travers ce projet, l’APFB/Ouémé confirme sa volonté d’accompagner efficacement les candidats au baccalauréat en valorisant la langue maternelle comme outil d’apprentissage, de compréhension et de réussite scolaire.
Bauris Zinsou,
Professeur de français, CEG1 Akpro-Missérété

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