LA SECTION DE L'OUÉMÉ ORGANISE UN CAFÉ LITTÉRAIRE AU CEG DES AGUÉGUÉS .
Les enseignants de français du CEG AGUEGUES, leurs pairs des autres ateliers, les autorités administratives ainsi que les apprenants dudit collège se sont retrouvés ce jeudi 19 décembre 2024 autour du thème : ‘’Les langues africaines, vecteur du développement du continent' pour un café littéraire'. L'œuvre d'appui est le roman Babingo, au nom des acculturés de Moussibahaou MAZOU.
Ce jeudi 19 décembre 2024, le CEG des Aguégués a organisé son deuxième café littéraire de l'année en cours sur l'initiative du bureau de l''APFB-OUEME dirigé par Dr. Guy HOUNDAYI. Cet évènement littéraire très important aux yeux de tous les participants vu le thème( Les langues africaines, vecteur du développement du continent) a connu la présence de l'administration du collège ainsi que d'autres personnes venues pour partager leur vision de la valorisation des langues africaines. Après les mots introductifs de l'AE, Benjamin T. KOUGBLENOU et du censeur du collège monsieur Kuessi TEKPO, l'animateur, le collègue Gilles AYINOU a dans un premier temps, presenté la biobliographie de l'auteur Moussibahou Mazou. Ensuite, il a fait un résumé du roman e des personnages du roman ainsi que l'étude des différents thèmes abordés par l'auteur et son style d'écriture. À la fin de sa brillante et riche présentation, place a été faite au débat très nourri qui tourne autour de la valorisation de nos langues africaines. En effet, tout comme l'auteur Mazou, les débateurs ont fortement fustigé le comportement des des élites africaines qui imposent les langues étrangères à leurs enfants au détriment des langues maternelles africaines.
Pour eux, on ne saurait amorcer véritablement le développement du continent en pérennisant ces genres de comportement. Il faut donc une prise de conscience des uns et des autres pour corriger cet état de chose. Les langues africaines constituent l'identité des africains. Il faut donc les valoriser à tout prix en les parlant partout et sans complexe. Pour finir, les participants ont fait plusieurs propositions et on peut retenir entre autres, l'introduction des langues maternelles dans le système éducatif et surtout comme matière à enseigner dans les lycées et collèges, l'imposition des langues maternelles dans les administrations. Pour le cas du Bénin, les participants proposent que la langue « fongbé'' soit retenue comme deuxième langue officielle du pays vue le fait que cette langue est parlée sur toute l'étendue du territoire national et surtout à cause de la riche documentation qui existe déjà dans cette langue. La rencontre s'est déroulée dans une très bonne ambiance et a pris fin dans une grande joie dans l'espoir que les langues africaines soient un jour citées parmi les véritables facteurs du développement du continent.
Pour l''APFB-OUEME,
Benjamin T. KOUGBLENOU et Gilles AYINOU .
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