LE COLLEGE D’ENSEIGNEMENT GENERAL DE TCHIKPE ORGANISE UNE SEANCE DE DECLAMATION DE PANEGYRIQUE CLANIQUE.
Le but de la séance de déclamation de panégyriques claniques tenue cet après-midi du mercredi 18 décembre 2024 au collège d’enseignement général de Tchikpé est de faire découvrir aux apprenants les richesses de leurs cultures.
Cet après-midi, la présence du Secrétaire général de la section du Couffo de l’Association des Professeurs de Français du Bénin, Monsieur GAGBO Giscard, a donné aux apprenants de savoir que la séance avait un intérêt. Etaient aussi présents à la séance Monsieur TONTON D. Félicien, enseignant d’histoire et de géographie, de même que des enseignants de français. Dans le rang des apprenants, toutes promotions étaient représentées. Mais les élèves qui ont été au cœur des déclamations sont ceux des classes de la 4ème M1, de la 3ème, 2nde A, 1ère A et Tle A. LEDEWA Miwanou Théodore, l’animateur de l’atelier de français de l’établissement, a déclamé le panégyrique de son clan. Il a ensuite donné sa signification, ainsi que les contextes dans lesquels cette déclamation peut avoir lieu. A sa suite, sont venus divers élèves qui ont présenté les panégyriques de leurs clans respectifs. Parmi ces élèves figuraient SOSSOU Renold de la 4ème M1, MADJEFO Roméo de la 3ème, EBOH Ayélé de la 2nde A, ATCHIE Cécile, KPODJI Armande et YEYE Trinité de la 1ère A, puis MEGAN Thérèse de la Tle A.
Après chaque présentation, des questions venaient du public et le présentateur ou la présentatrice fournissait des éléments de réponse. De toutes les présentations, il a été retenu que les panégyriques claniques sont déclamés généralement lors des cérémonies de sortie des nouveau-nés pour permettre leur intégration dans la famille et le clan. De même, ces déclamations se font à l’endroit d’une personne malade en vue de son rétablissement.
Après les différentes présentations, le secrétaire général de la section est intervenu. D’abord, il a salué la présence massive des apprenants à la séance. Il a ensuite présenté les récits de certains mythes avec leurs différentes significations, et a établi un lien entre le mythe et la littérature orale africaine. Il a enfin félicité les présentateurs avant de conseiller aux participants d’organiser d’autres séances qui porteront sur les œuvres inscrites au programme. La séance a pris fin sur une note d’espoir de se revoir très prochainement.
Théodore Miwanou LEDEWA
Professeur certifié de français
Membre de l’APFB-Couffo
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